Prosper Ferradou

Il est né rue Cujas à Toulouse le 25 mai 1794. Son père Alexis, est professeur à la faculté de droit et son grand-père paternel Jean-François est greffier du tribunal de commerce. Ses plus lointains ancêtres sont « marchands de fer » ou « pairoliers ». Lui, devient avocat.

Il hérite de sa mère Josèphe, fille du notaire royal  Jean Vital, du domaine du Rieu. Il se rend également propriétaire de nombreuses métairies comme « la Paille », « le Grand Noble », « Sauzas », « Couanais », « Raspide » sans oublier des terres à Beauzelle dont il a été maire durant quelques années sous l'Empire.

Mais, c'est comme maire de Blagnac qu'il se distinguera de 1871 à 1878. Il est déjà âgé, mais depuis longtemps il fait partie du conseil municipal dont les membres apprécient son expérience et son dévouement.

 

Il a épousé le 22 juillet 1823 à Monferrand-Savès (Gers) Jeanne Delieux, fille d'une autre famille bourgeoise, qui apporte en dot un domaine à Auradé et à Endoufielle près de l'Isle-Jourdain.

Il aura deux enfants : Marie le 15 mai 1824 et Alexis le 16 janvier 1832, qui deviendra avocat comme son père.

Il fait construire entre 1850 et 1860 un château sur le domaine du Rieu appelé aujourd'hui « Château du Ferradou ».

Le Château, les métairies blagnacaises, beauzelloises ou gersoises ainsi que les nombreux immeubles toulousains en sa possession n'empêchent nullement Prosper Ferradou d'habiter toujours au numéro 11 de la rue Cujas, berceau de sa famille paternelle.

Il exerce son métier d'avocat tant que son âge le lui permet. De plus, il aura le privilège d'être substitut du Procureur Général près de la cour de Toulouse.

En 1856, il est dit Chevalier de la Légion d'Honneur.

Il décède le 4 février 1879, et la lecture de son avis de décès donne une idée de sa riche et bourgeoise parenté.

Ses descendants vendront peu à peu les terres et métairies. Le domaine de Rieu exploité par un régisseur et des métayers reviendra à ses petites filles Jeanne et Caroline, fille d'Alexis, qui resteront célibataires.

  Les « Demoiselles de Ferradou » viennent passer l'été au château mais préfèrent habiter la rue Clémence Isaure à Toulouse, où elles décéderont durant l'année 1952.

 Durant la dernière guerre mondiale, le Château du Rieu sera réquisitionné par les Allemands, à la libération il servira de maison de convalescence pour des prisonniers et déportés.

Après la guerre, le château ayant été légué aux moines de la Trappe, à Sainte Marie du Désert, il reste inhabité pendant huit ans, quand en 1960, il est acheté par le supérieur de l'école chrétienne de Rieux Volvestre, l'abbé Bertaina, attiré par l'annonce suivante:

«Un château avec grandes dépendances et parc, d'environ 10 hectares à vendre, à 8 km de Toulouse, conviendrait maison de repos, colonies».

 

Le Château du Rieu en 1960

 Le Château est abandonné depuis plusieurs années, entourés de friches, il commence à tomber en ruines. D'importants travaux de réfection sont entrepris et le 24 septembre 1961, l'Ecole « Saint Dominique » ouvre ses portes aux premiers élèves.

En 1971, il change de nom et de propriétaire, en la personne d'André Laurent.

D'Ecole primaire, en Collège puis en Lycée, cet établissement a pris le nom, l'aspect et la tournure que nous lui connaissons bien aujourd'hui :

 

Le Ferradou

 

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